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QUATRIÈME QUART.


Les figures fantastiques des cloches ont reparu, mais dans une réminiscence plus incertaine ; les carillons ont sonné de nouveau, mais n’ont laisse qu’un écho plus vague ; l’essaim des fantômes s’est reproduit, mais pour s’évanouir plus rapidement dans la confusion de leur multitude innombrable ; une nouvelle série d’années s’est écoulée ; Trotty le sait, sans pouvoir s’expliquer comment, et le voilà qui, escorté par le petit génie, assiste à une scène de la vie humaine. Que d’embonpoint, quel teint vermeil, quel air confortable ! quel admirable couple ! car ils ne sont que deux, mais leurs visages ont des couleurs pour dix. Les voilà assis devant un feu brillant avec une petite table basse entre eux ; un parfum de thé chaud et de ces petits pains beurrés qu’on appelle muffins, avertit Trotty que cette table était tout-à-l’heure servie ; mais toutes