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— Je l’espère aussi, petite femme ; mais, patience, nous verrons cela plus tard.

— Est-ce qu’aujourd’hui le vent est de l’est ? me hasardai-je à lui demander.

— Non, répondit-il en riant.

— Mais peut-être l’a-t-il été ce matin ?

— Non, » répondit-il de nouveau. Non, dit aussi mon Éva en secouant sa jolie tête couronnée de fleurs mêlées à ses cheveux d’or, et qui l’aurait fait prendre pour l’image du printemps. « Et que savez-vous du vent d’est, vilain amour ? » lui dis-je en l’embrassant.

Il y a bien longtemps de cela, et je sais bien que c’était leur affection pour moi qui le leur faisait dire ; mais il faut que je l’écrive, quitte à l’effacer aussitôt ; j’ai trop de plaisir à me le rappeler encore ; ils répondirent « que le vent d’est ne pouvait pas souffler quand certaine personne était là, et que le soleil et la brise d’été suivaient partout dame Durden. »


FIN DU PREMIER VOLUME.