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pressenti l’arrivée de son mari Richard Walpole, passager du Scandinavian.

Il était à bord, comme nous le verrons.

Aux sceptiques qui lèvent ici les épaules, nous disons : Lisez de Mirville et instruisez-vous. Peut-être votre mimique sera-t-elle toute autre !

Shakespeare n’a-t-il pas dit : There are more things in heaven and earth, than are dreamed of in our philosophy… !

Ne rejetons de prime abord rien de ce qui semble en dehors des lois naturelles.

La puissance de Dieu est infinie, et ses agents parfois étrangement singuliers… pour notre discernement.

Donc, – redisons-le, – Richard Walpole, le mari de la Dame blanche, était de fait un des passagers du Scandinavian.

Dès que le paquebot fut en vue de Québec, Richard monta sur le pont, et son regard fiévreux se prit à escalader le promontoire qui sert d’assises à la capitale canadienne, pour errer avec mélancolie vers les hauteurs de Sainte-Foye.

C’était là, derrière les murailles de la citadelle, à l’ouest, qu’il avait connu le bonheur vingt années auparavant ; là qu’il