timents par une cloison transversale. Dans la pièce située en face de la lucarne, une chandelle fumeuse achevait de se consumer dans un chandelier de fer-blanc placé sur un grand coffre, servant de table. À quelques pas de ce luminaire primitif, et près d’une couchette basse où un lit propre était dressé, la Démone se tenait accroupie sur ses talons, tournant le dos à la fenêtre. Elle avait les mains jointes sur ses genoux et se laissait bercer par ce balancement inconscient qu’on remarque chez certaines vieilles personnes dont l’esprit court les rues.
Dormait-elle ? Veillait-elle ?
C’est ce que Baptiste Pape eut été bien en peine de décider, s’il se fût arrêté à cette question. Mais il avait vraiment bien autre chose à s’occuper !…
D’abord, le chassis de la lucarne était-il fermé en dedans au moyen de targettes ou de taquets ?… Faudrait-il l’ouvrir de force, faire du bruit, éveiller les femmes, recourir enfin aux grands moyens ?
C’était à voir.
Baptiste imprima au vitrage une légère poussée : il céda et, tournant sur ses cou-