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Le sac arrivait sous la trappe… mais, trop volumineux pour cette étroite ouverture, on le vidait ou le remplissait à la main, après en avoir ouvert le cadenas au moyen d’une des clés que Jean et Baptiste portaient toujours sur eux.

Cette étroite ouverture et ce gros sac constituaient une seconde précaution contre les voleurs.

Quant au système des deux cordes, requérant la présence des deux propriétaires pour atteindre le magot, c’était là, il faut l’avouer, une invention fort ingénieuse, mais qui ne témoignait certes pas de la confiance absolue qu’avaient l’un pour l’autre les frères Pape. Mais, enfin, on n’est pas parfait.

Dans tous les cas, et quoiqu’il en fût, ce système, dans son ensemble, permettait à nos avares de vaquer à leurs occupations multiples sans trop redouter les voleurs, ni même l’incendie, car le feu ne manquerait pas, le cas échéant, de brûler les cordes, — ce qui amènerait la chute du sac au fond du puits, où il y avait de l’eau en abondance.

Donc, de ce côté-là encore, parfaite sécurité.