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sieurs heures de suite, les pattes appuyées sur le courant de crasse (gangue) qui coulait du fourneau. Les travailleurs essayaient de l’envoyer ; ils lui donnaient des coups de barre de fer : le chat aussitôt se renflait le poil, et devenait plus gros qu’un demi-minot. La peur s’emparait des hommes, ils le laissaient tranquille, et alors le chat revenait à sa grosseur ordinaire. Dans ce temps-là, c’était la façon d’aller passer un bout de veillée au fourneau, de sorte que tous les gens du poste ont vu ce fameux chat bien des fois. Quand il était resté longtemps, il se levait et, au lieu d’aller sortir par la porte, il semblait entrer dans le fourneau et disparaissait.

Vous savez que les flammes s’élèvent toujours au-dessus de