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te, ou sinon…

— Viens-y donc pour voir ! répliqua aigrement Thomas. Mais il n’eût pas plus tôt aperçu les yeux gris, tout pleins d’étincelles, de son frère Jean, qu’il se baissa immédiatement et se mit en devoir de vider le grand entonnoir où, comme vous le savez, se jette le grain destiné à être moulu.

La meule se trouva à découvert.

Jean se baissa à son tour, tâta, palpa, et fit toutes les simagrées imaginables…

Rien.

— C’est pas mal drôle tout de même, cette affaire-là, marmotta-t-il entre ses dents : tout est en ordre, et cependant, le moulin ne veut pas marcher.

— Je sais ce que c’est ! fit tout