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et, enfin… consent à échanger, contre l’ardent et profond sentiment du jeune homme, le peu d’amour flétri qui lui reste.

Et l’on se marie !

Oui, c’est ainsi que les choses se passent le plus souvent, et j’éprouve — il faut l’avouer — une certaine tristesse à constater ce machiavélisme féminin.

Maintenant, comme il n’y a pas d’effet sans cause, à qui faut-il s’en prendre et jusqu’où faut-il remonter pour trouver la raison de ce dévergondage ?

C’est Madame Gottio — une femme entendue en pareille matière — qui va répondre. « Les femmes, dit-elle, doivent aux hommes leurs travers, leurs défauts et leur coquetterie même. »

Vous avez parfaitement raison, madame. Si certains hommes