Page:Devoirs des parens et des maistres, pour l'Education Chrestienne des Enfans, 1704.pdf/99

Cette page n’a pas encore été corrigée

P*rens& Jts Maîjlru u lrcnjpoit & le dérobojt > &C’h ?O,t tüUJ0U,s dans le même dc(, , & paffou l„ rac„ toulc fcu]C( chfr_ çhet cette brebis qui s’égaroir, k q.i ne vou­ lait pas y ou la cherchât. Elle juignoit à (es voyages des prières continuelles, & à fes prières particulières i’intercrffion des Piètres, pour leur recommander ion fils j & à routes ces chofes elle joignoic fes gemiffemens devant les Autels, où clic aflîftoit joui & nuit, & fes pénitences con­ tinuelles. C’eft de cette grande lumière de !*£• pille , qui cft le fruit admirable deces larmes, de ces veilles , 3c de ces travaux d’une fainte Mere, oue nous aprenons ces particularité^ du zelc Je lainreMoniquc poui le falut de fes enfans. qui doit confondre Phoriblc indifférence où nous voyons la plupart ’des peres & : des meres peur lame de ceux à qui ils îcmblcnt n’avoir donr.é une vie miterable 3c fi courte, que pour leseng3£er dans la mort éternelle. Une Mere a prié, cilc a pleuré, elle a veille, elle a combatte x clic a fou Sert des încomodicez des voyages les plus pénibles , elle s’eft une infinité de fois immo­ lée comme une vi&ime pour retirer fon fils de l’aveuglement ou il eftoïc : 3c l’Eglite a joûy e Milite , elle joùytencore à prêtent, 3c joùyra éternellement avec une joyc ineffable du fruit de fes travaux. Qm Pcuc ^onc ^primer les heureufes fuites d’une fainte éducation ?

LXXVII.

Le rpert & Ia Mere de S. Bafile le GïakL

S~ I l’Eglite a eu avaot Saint Auguftin, dans la perfonne de Saint Bafile îc Grand, un maiflre , un Pere 3c un fa difdfjine, elle en eft redevable aux foinsdc fon Pere S. Bafiie & de (a Mtre fainteEremelie. Ces deux admirables perfonnes qui avoie«t auftt eu des Saint* & de* Martyrs pour parens, eurent