pour i’Educ. Chreft* defEnfaw,
nuc, & par confcqucnt éclater dans toute la Ju dée» fe faire admirer > & caufet à roat le monde une joyc extraordinaire. Et neanmoins ils n’ont point d’emprcffcmcncde le voir commencer bien tôt un fi faint miniQcre. Ils ne préviennent point par un efptic inquiet les roomers de Dieu, ils Jaifiant leurs fils & un fi grand fils, dans cette obfcurité,dans cette pauvreté, dans cette fcparation de tout commerce des hommes, dans cette vie fi pénible , entre 1er mains de Dieu , fans le rapellcr , ils l’abandonnent entièrement à fa conduite , fans luy vouloir par une tendrefle mal réglée , ou par une dévotion mal entendue, rien preferire de contraire à ce qu’il demande de luy. Voilà dans les parens qui ont élevé leursenfans dans la crainte de Dieu avant h pré dication de i’Evangile, les règles routes divines qui doivent former la conduite de tous les pa rens Chrétiens, dans un cmnloy fi important : Nous raporterons cncores quelques exemples de eetx qui les ont Cuivis depuis lefas-Chrift. L X X V 1.
Sainte Âfoniqitc fâere de Saint dtigiiftin*
S dont
Ainte Monique merite , apres fainte Félicité, on a déjà parlé à l’occafion de JaMeredes Machabées, de tenir le premier rang. C’cft cette digne mere de Saint Auguftin , aux larmes & aux prières de laquelle Dieu accorda la converfion de cet incomparable Doâcur de TEglifc-Elle gouvernoit fa famille avec une très-grande piété ; elle elevoie fes cr.fansave un tel foin, qu’elle les enfantoit de nouveau autant de fois qu’elle les voyait s’éloigner de Dieu.
Ce fils étant
tombe dans les defordres ordinaires a ’a jeuneffe, clic le pleuroit fans celle , clic le prefloic continuellement de retourner à Dieu , elle le [uîvoit par terre le par mer, dans le defit ‘d’obtenir û corivcifion ; ôc de le iapcllcr à luy-*