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78 . *>ev. des P4rent MMrei lendit que ce défit fobGfic , |aprière collli nttf : quand il s’affoiblit, il le faut rallumée en ce met­ tant a gCnoUx , & élerant (on cœur P :UI for­ tement a Dieu , pour obtenir de luy cette grâce. 7

L X I.

Ne point injiruire , reprendre, ou cha/lier, fnnt offrir [es ttâiont à Dieu. La prière ejï l’ame de la conduite. N Pere & une Mere doivent avoir p0Ur maxime de ne jamais inftruirc , reprendre ou ch altier leurs enfans (ans ofEir cette adioa à Dieu auparavant, fant le prier de la leur ren­ dre utile 5c fiadifiaate , & fans implorer , pour la bien faire, les lumières & 1 ’afliftancc du Saint tlprit , de peur de travailler en vain fuivant plutoft les mouvemens de leur amour propre ou du leur paffion, que ceux de l’efprir de Dieu. Enfin la priere doit eftre continuelle contre Ica ennemis du falur, leur refuge dans leurs peines & dans leurs difficultés, & leur consolation dans les afflictions- Ils U doivent regarder comme Lame de route leur conduite, fans laquelle leur cœur eft langui liant, quoy qu il s’emprefle par mille defjis inquiets} leur langueeft muette, quoy qu’elle fe répande en paroles même d’édificacioo ; fie leur main eft motte , quoy qu’elle fe donne beaucoup de mouvemens pour agir. De ſorte que pour dire roue en deux mots, un Pere qui ne ſçait pas prier, eſt un Pere Payen : & au contraire, un Pere Chreſtien eſt, ſelon ſa veri- table définition, un Pere gui eſt choiſi de Dieu pour cet eſtat, inſtruit bien, corrige bien, édifie bien les enfans, & prie ſaintement- I1 faut dire la même choſe d’une Mere, puiſque en quelque profeſſion que l’on ſoit, une perſonne qui n'aime pas la prière n’eſt point un Chreſtien, mais