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'Dev.des Parens & des Maiflres independemmeiH de fes Parens en dc5 c ho fes gai ne peuvent le conduire au faim, & gcnerâlement pour toux ce gui peut préjudicier au bien de fon ame. 4 LIX’

Jte fixiéme

Moyen y la Triere. Ce quil faut demander a Dieu pour fes Enfans.

Ous ces moyens qu’un Pere & une Mere doivent employer pour conduire leurs enfans à Dieu, feroient fort inutiles à Jeurs deffeins , s’ils n’cüoienr animez & fanüificz par une pricre continuelle. La pricre cft le canal par ou découlent fur nous les pluyes de la grâce, fans laquelle noftre ame n’cft qu’une terre fterile & infru&ueufe, laquelle ne peut produire aucun fruit de bonnes oeuvres qui foie agicable à Dieu, & qui contribue à noftre fa ut. Sans cette in­ fluence divine de la grâce de Jasus - ( Hrxst, tous les foins, ks veilles, de les travaux des Parens ne ferviroient qu’à endurcir le cœur de leurs enfans, au lieu de les porter à Dieu. Ceft sa vain que ceux-là travaillent, avec kfquek Dieu n’agit pas, & fans l’on fecours tout-puiflanr, ils ne peuvent faire que da mal. Une des plas grandes 6c importantes obligations d’un Pere & d’iitie Mere eft donc de lever continuellement, au milieu même de leurs oc­ cupations , ks mains au Ciel , & les foûpirs de leur cœur vers Dieu pour leur famille ; de luy remettre fans celle entre les mains, comme J e s us-Ch R ! $ r fait fes E ûs, ceux qu’d leur a donnez en déport, de fimportunex rat Jeurs vœux 6r leurs gemilFemens , afin qu i ! luy plaife de les bénir, leur changer le cceer, & les tourner vers lesbiens éternels, de ks remplit de fa crainte 0c de fon amour, de ne permerere

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