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it qui uc s’arme pas contre ks perlonnes de leurs enfans f mais uniquement contre leurs defauts & leurs vices , autquehils ne peuvent pa* eftre indifferens , ny compiailans t (ans pccher contre ksreglesde la charité , de Dieu & du prochain. 11$ doivent imiter IcsMcdecinsqui le fâchent con­ tre k mal paur fauver le maladene ciaigneet pas de le cooftriftcr & de luy faire un mal quelque fois allez fenfible, afin d’en détourner , ou d’en détruire un plus grand. Si on veut parier lelon la venté, ceux qui épargnent le malade , luy loue cruels & le font mourir : & ceux au contraire qui ufent du feu & du fer , quand il en faut ufer , font charitables, & fauvent le malade , en perfccucaut le mal avec une rigueur falucaire. De même, on frnpean enfant de Ia Verge^ dit l’Ecri­ ture, (J* on delivre [on Ame de Ia mort éternelle , que k péché produit. On luy fait fouftiir un mal d’un moment , & on l’exemte d’un mal infiny 4C éternel : & il faut dire tout au contraire, on êpargi.ela verge à un enfant , & ou engage fou amc dans la mort éternelle, on l’exemte d’un mal d’un moment , & on eft caufe qu’il fouffre apres la vie uu mal qui n’aura jamais de fin. L VI,

Règles de cette JDifiipline.wies de l’&ritwk ’£ft pourquoy Dieu ne recommande rien davantage a ceux qui ont des enfant à éle­ ver que de les retenir tous la difeiphne par le châtiment , & de ne les pas perdre par une fauLfe douceur. Voicy ks propres paroles de l’Ecricure, qu’un pere & uue mere doivent écou­ ter avec une profonde vénération , comme des paroles (orties de la bouche de Dieu - même, de autant d’oracles du Ciel.

Le cheval qui n’a point efié dompté, dtviendrA iWrAiïAÜs I & f enfant Abandonné < /4 volem^

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