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5 2 DèV. des Tifins & des AfaijTres ’ cftre riche »à mep/iler les p.idvres & les perforas • affligées comme des gens ma Iheureox ji cfbnict les Riches <5û les Grands comme des gens hrurcurj à donner d’un autre coftc îegeremen : & pat foibkJe dans les dévotions apparenres St mal :c- glées on préjudiciables au devoir rSenticl 3c principal, aimrdu refte. Et lorlquill ont remar­ que cd eux quelque choie de fetnblablejls doivët appliquer tout l’art d’une lagefleChreftienne,fer­ me, charitable & pleine de douceur à ruiner peu i à peu en eux ces petits commencemens du règne de la cupidité , qui croift toujours fit fe fortifie de plus en plus iorlq<on la négligé ; à établir far les ruines la règle de la charité, dans laquelle il eft important qu’un Cbieftien foit/on^c è» enraetni de bonne-heure , pour le preferver de la corruption du fiecle. ■

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Des ennemis du dehors. Les premiers font les malins e/prits^. Ais le mal vienr fourent des ennemis du . dehors, qui fe joignent â ceux dont nous venons de parler. ( ’éft suffi ce qoi demande leurs (oins & leut application. Ces ennemis lune Ici effrits de malice 9 que iaint Paul dit eftrr mpandn dnns l’air , qui veillent tau& reffe à la perte des bommes,& qui en veulent particulièrement à l’innocence eacore tendre de ces petites anirs , Crachant que ft dciecrige ils les peuvent fa re tomber dans leurs filets, !! leur fera difficile dé ja­ mais s en dégager , félon ce que dit l’Ecriture, y* *n enfdnt r+nttntic ordinairement de Vivre jnfâ U fin de fa maniéré qu’il a remmenée de Vivrt en fa jeune[Je. Mais ces efprirs artificieux ne fc rendent pas viCbfes > dans le deffeio qu’ils ont JCI co^d«j & d’étciudre eu eux la piété

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