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mort dc mon corps pouvoir empêcher dans eux «clic de lame , je m’y offre , mon Dieu» de tout mon cœur , puilque je tçay que la vie dc l’aine eft bien plus prccieulc devant vous que celle du corps.

Donnez-moy t mon Dieu, de II vigilance pour les bien conduire , de la patience pour les to­ lerer t dc lardeui pour les aimer , dc la tennrciTc pour les conloicr , du zcle pour les cor* figer. Que jc m’incerpofe encre vous & eux, Arque je m’oppofe à voftre eo’ctc. Mais pour le taire , pardonnés-moy premièrement , mes péchez propres , afio^qu’es me pardonnant , vous leur pardonniez_au(E. trVous oc me feriez pas toute la mikricorde que factent de vous, îi vous ne la fai fi et en même tems à mes enfans. Vous m’avez chargée de leur cor duice. Les particuliers ne (ont chargez que dc leur pro­ pres péchez , mais je le fuis aufli des leurs Les miens me ble(Tenc , ceux de rues cal ans me bicftent auffi , & ils deviennent les miens propres.

Que ma foiblrflc ne nuilc qu’à moy fculc,Fnon Dieu, qu’elle ne nui le pas aux autres 5 que Je poids de mes pcchez ne s’appe anr 1 (le pas fut mes enfans. Aidez* moy , afin que vous les aidiez. Je crains pour moy , parce que je crains pour eux ; & je (ouhaitciois vous cftrc "lus agrcable que je rc fuis , afin que mes en­ cans vous fufleut p’us agrcab’es. Oüy , mon Dieu , que leur fa ! ut m’occupe de telle forte, &’ me tienne tellement appliquée , que je m’ou­ blie moy-méme. Vous clics ,mon cipcrancc , mon Dieu , & fay quelque confiance , que fi je m’oublie dc cette force ,vous ne no’oublierez jamais.

Je lens le poids dc ces enfans , ‘j’éprouve qu’ils me (ont une grande charge ; mats je fçay que lien ne vous eft difficile > k que veut