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îuy aux hommes , à garder la retraite, qui cil un figtand moyen de le fanflificr , en acquérant îa connoifl’anee de Dieu & de foy-même , pendant qu’on eft iuconnuaux homes.liste faffuj étrillent, afin que les enfans apprennent de luy à cftrc docilesjoumis & obeyffans à ceux dont ils dependent ; ils l’occupent aux adions les plus baffes de la maifon, afin qu’ils apprennent de luy l’humilité, & à aimer la demere plaçejilsle font travail1er a la boutique pour gagner fa vie comme eux, afin qu’ils apprennent de luy à aimer la peine & lc travail , à employer tous les momcos , à ne point mener une vie d’oifivetc &d’amufemcnt ; 11$ le lailïent dans cette extrême pauvreté , eu il dit luy-mêmc qu’il cftoir, n’ayant pas feulement où repolît r la telle ; ils ne luy acquièrent point de bien , ils ne luy font point baftir de maifonsj ils ncJe font point d’amis parmy les Grands, pour ’uy procurer une charge , un ernploy, un établiffement > parce qu’eftant remplis de fon efprit > ils avoient un très grand mépris pour toutes ces chofcs, & qu’ils fçavoieot qu’il n’eftoit venu fur la terre que pour délivrer les hommes, deces partions dont ils font efcîavcs, & qu’il condamnoit tous les Parens qui n’ont point d’au» tre bue que de poufler leurs enfans par toutes fortes de moyen». C eft un abus prodigieux qui. fe trouve meme parmy ceux qui font profertion de pieté : on commence toujours par faire un eftablirtement, acquérir, baftir r faire dci Palais magnifiques. Si perfonne meritoir qu’on luy af­ fûta ft un cftabliffçment pour faire le bien, & qu’on luy bartit une dém.ure fuperbe, c’cftoit Je (a s - Chrift. Cependant n a toujours fait voie anc conduite appelée ; il nous a appris qae le moyen de faire lc bien , eftoit de ne point a voit fur a terre d’eftab’hrement, ny rien d’éelacanr 8c de mignifi rut ; & fes faints Parens n’ont jamais feule a le retirer 4c fccuç baïIcÆc & de cctss