Page:Devoirs des parens et des maistres, pour l'Education Chrestienne des Enfans, 1704.pdf/105

Cette page n’a pas encore été corrigée

Inivre les defleias de Dieu fur iuy»ils y établirent leur demeure. De forte qu’ils ne retient leurs voyages, leur fuite, leur retour, leur demeure, leurs deffeias, que fur les befoins, les dangers «e les avantages de cet enfant divin. S’il eft urile à fa conlcrvation qu’ils abandonnent leurs affaires, leur païs & leuts amis, ils renoncent à tout cela : fi par la même raifonil faut qu’ils retournent, ilslc font avec la même facilité d’elprit ; s’il faut changée de demeure, ils en changent. Enfin ils n’ont point d’autre vue ny d’autre affaire que de répondre en toutes choies aux defleins de Dieu fur leur Enfant..

LXXXT. ils ont fuivy tous les- dejfiins de Dieu Ger luv

Ls l’elevent dans Pc fiat où il vouloir vivre, p< ?ut cftrc à cous les hommes un mo Rie d’huroilirc, de pauvreté, de travai & de pénitence. 11 vouloir appienJrcaux hommes a méprilec les faux biens de la tcric, les grandeurs, ics vanitez & les plaiûrs, & leurs defléins ver s le rouverain bien qw’ils ne connoiffenc plus» Pour leur appren­ dre efficacement ce mépris & ce détachement, il falort quM prcchaft par (es exemo es, avant que de prêcher par les paroles- C’eft pourquoy ils le laillcnt dans cet cftat bas , où il avoir vou’u naiftre, comme eôant le leu’, proportionné à ce grani deflem qui avoir pour bit le falut des hommes. Ils ne publièrent point ce qu’il eft, &z iit le tiennent dans une obfcurité , où prcfque Îetienne ne le connoift, afin* qu’il apprît aux 6 w ifair l’éclat & la vanité, & à ne fe point, produire (Teux-mê net I s le lai fient dans u filence de trente ans > pour leur enkigner partiel !’kremencdmsjA (caneCe tiife taire , a attendre

    • dres & ica muffiCQ» 4c Dieu pour parlca da