Saône. Membre du comité des affaires étrangères. Il a constamment siégé et voté avec la Montagne.
JOIGNEAUX, élu à la Constituante par 44,520 voix, réélu le septième par 37,325. Né à Varennes en 1815. Ancien élève de l’École centrale des Arts et des Manufactures ; agronome et publiciste ; fondateur de la Revue de la Côte-d’Or et rédacteur du journal le Châtillonnais ; rédacteur en 1835 du Journal du Peuple, du Corsaire et du Charivari ; arrêté et mis en prison pour avoir pris part à la rédaction de l’Homme libre ; auteur des Prisons de Paris. Membre du comité des travaux publics. Il siégeait sur les bancs de la Montagne.
MARÉCHAL, élu à la Constituante par 44,838 voix réélu le deuxième par 53,460 ; né à Bligny-sur-Beaume, en 1800. Avocat, ex-substitut du procureur du roi, en 1830. Membre du comité de l’instruction publique. Il a voté pour les deux Chambres, contre la réduction de l’impôt du sel, pour la suppression des clubs et généralement avec le parti modéré de la rue de Poitiers.
MAUGIN (François), élu à la Constituante par 71,491 voix, réélu le premier par 54,469. Né à Dijon le 28 février 1785. Avocat célèbre sous la restauration. Député libéral de 1827 à 1830, il prit une part active à la révolution de juillet, fut membre du gouvernement provisoire, siégea de nouveau sur les bancs de l’opposition et se fit remarquer par l’ardeur avec laquelle il combattit le ministère de Casimir Périer. Orateur habile et spirituel, il s’attacha spécialement à traiter les questions de politique extérieure et d’industrie viticole. Membre du comité des affaires étrangères, rapporteur de la commission des boissons à l’Assemblée constituante. Il a voté pour la suppression de l’indemnité au commandant des gardes nationales de la Seine, et pour l’ordre du jour dans la discussion sur les affaires d’Italie