fense de quelques détenus politiques grenoblois. Maire de Grenoble à la révolution de février, il refusa, pour rester à la tête de l’administration municipale, les fonctions d’avocat général à la Cour d’appel. Il faisait partie à l’Assemblée du comité de législation. Il a voté pour le droit au travail, pour l’impôt progressif, pour le crédit foncier, contre la proposition Rateau-Lanjuinais, pour la réduction de l’impôt du sel, contre la suppression des clubs, pour la suppression de l’indemnité au commandant des gardes nationales de la Seine, et généralement pour toutes les mesures appuyées par le parti de la Montagne. Il était porté sur la liste des républicains démocrates.
REPELLIN, élu à la Constituante par 81,936 voix, réélu le troisième par 71,713. Né à Moirans en 1800. Ancien avoué, avocat à la Cour d’appel de Grenoble, un des rédacteurs du Patriote des Alpes, membre du conseil municipal de Grenoble, membre de la commission départementale de l’Isère, appelé aux fonctions de commissaire général de quatre départements du Midi ; élu, quoique absent, colonel de la garde nationale de Grenoble. Il faisait partie à l’Assemblée du comité de l’administration départementale et communale. Auteur de plusieurs amendements, il a souvent pris la parole. Il siégeait sur les bancs de l’extrême gauche avec laquelle il a constamment voté. Il était un des candidats démocrates.
REYMOND, élu le neuvième par 66,708 voix. Sa candidature a été vivement combattue par le parti modéré, mais le concours des républicains démocrates en a assuré le succès.
RONJAT (Joseph-Antoine), élu à la Constituante par 74,858 voix, réélu le neuvième par 66,522. Né à Saint-Marcel d’Eyzin le 14 juillet 1790. Fils d’un député à la fédération, lieutenant en 1815 et capi-