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pedlar, Riche Pierre le colporteur (id., ibid.) ; dans les Trolls au bois de Hédale (id., ibid.) ; dans le conte irlandais les Trois couronnes, de Patrick Kennedy ; dans le conte slave les Trois cheveux d’or, de Chodzko ; dans la Princesse Tronkolaine, de M. Luzel, etc., etc.

Les petits cailloux, qui remplacent le fil d’Ariane et le peloton conducteur des contes slaves, nous remettent en mémoire la goutte de sang et la plume que, dans un conte indien, l’héroïne changée en colombe laisse tomber toutes les sept lieues ; la poignée de grains de Sourya-Bai, le joli conte du Deccan que nous avons résumé à propos de la Belle au bois dormant ; le collier de perles que dans The Rakshas’ Palace, autre récit du même recueil, une princesse égrène pour que sa sœur puisse la retrouver ; les pois que sème un prince dans un conte esthonien de Kreuzwald ; les trois sacs de millet, de lentilles et de pois, de la Maison du bois, des frères Grimm ; les trois caillots de sang de la Fille du roi sous les flots, de Campbell ; les sacs de cendres, de graines de lin et de grains de mil, des Deux Filles, conte agenais du recueil de M. Bladé, etc., etc.

Outre ces accessoires, les principaux épisodes se retrouvent en d’autres récits. J’ai déjà cité Finette Cendron à propos de Cendrillon ; il est également question d’enfants perdus au bois dans l’Oiseau