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lattes, qui rappelle, avec moins d’invraisemblance, la figure de bois creuse de Maria Wood, Marie de bois, la Peau d’Ane de Busk. Il lui enjoint enfin de lui couper la tête, de l’écorcher, de mettre sa peau sous un roc et, pour utiliser les feuilles que, comme l’ours suédois, il a fait garder par la jeune fille, il lui recommande de les mettre sous sa peau.

L’espèce d’incantation que l’héroïne récite afin d’échapper au prince a un caractère plus poétique que dans les autres contes : « Clarté devant, ténèbres derrière ! Que les nuages viennent en roulant sur le vent ; que le prince ne voie jamais où me conduit mon beau coursier ! »

Le reste, comme dans Marie de bois, la Princesse peau de chat et Zendrarola, sauf qu’outre son soulier d’or, Catherine perd aussi un de ses gants.

Fermons cette rapide et très-incomplète revue par la Fille aux roses des Contes saxons d’Haltrich, qui change les rôles de Cendrillon, comme Caillou qui biques ! des Contes du roi Cambrinus, change ceux de Peau d’Ane. La fille aux roses est gardée par un dragon dans un château.

Une abeille y conduit le héros, qu’on y emploie à paître les oies. Au moyen d’une sonnette que lui donne sa mère, il se procure un cheval et un manteau qui sont tour à tour de bronze, d’argent et