Page:Deulin - Les Contes de ma mère l'Oye avant Perrault.djvu/281

Cette page n’a pas encore été corrigée

sa fiancée, qui a d’autres engagements, ordonne à la nouvelle venue de la remplacer. Le prince met une bague au doigt de celle-ci qui, après la cérémonie, reprend son manteau de peaux de souris. Forcée de montrer la bague, la fiancée commande sa remplaçante de passer sa main par la porte entre-bâillée. Le prince attire à lui la jeune fille ; on lui fait raconter son histoire ; on la reconnaît, etc. Cette transformation du conte en une sorte de nouvelle est due sans doute à la fantaisie d’un conteur qui trouvait trop unie l’histoire de Cendrillon.

Un récit norvégien du recueil d’Asbjôrnsen et Moë, traduit en anglais par Dasent, Katie Woodencloak, Catherine au manteau de bois, réunit, en les combinant avec plus d’habileté ; tous les éléments épars dans ceux qui précèdent.

La fée est un superbe taureau brun qui dit à Catherine d’étendre une nappe derrière son oreille gauche : elle y trouvera tous les plats dont elle aura besoin. La marâtre ordonne de le tuer ; il emporte la jeune fille et on traverse les grands bois de cuivre, d’argent et d’or.

Malgré la défense du taureau, Catherine casse chaque fois une feuille, mais ce n’est pas sa faute, le fourré devenant toujours de plus en plus épais. Le malheureux taureau lutte alors des semaines entières contre des Trolls à trois, six et neuf têtes.

Il donne ensuite à Catherine un manteau fait de