Page:Deulin - Les Contes de ma mère l'Oye avant Perrault.djvu/242

Cette page n’a pas encore été corrigée

the Zulus. Natal, 1868), où l’héroïne porte le nom charmant d’Ukcombekcantsini ; dans Petit frère et petite sœur, de Grimm (traduction Baudry) ; dans Zitterinchen de Bechstein (traduction Franck) ; dans la Fiancée du roi des mers, conte finlandais publié par la Semaine des enfants (iie année, n° 67, p. 114, avril 1858) ; dans la Biche au bois, de Mme d’Aulnoy, et enfin dans la Princesse Rosette, un autre conte plus enfantin et moins intéressant du même auteur. Remarquons en passant que ces deux historiettes ont paru un an après les Fées.

Les contes étrangers sont très-nombreux. Il nous suffira d’indiquer les principaux en signalant les différences les plus saillantes.

Sous ce titre générique : Les Princesses qui sortent de l’eau, la traduction Thorpe des contes suédois de Cavallius et Stephens en énumère une douzaine, tant danois qu’allemands, bohémiens, magyars, italiens et français ; elle cite Rosette, où l’on ne voit ni fées, ni marâtre, ni sœurs belles et laides et néglige les Fées, peut-être pour cause d’insuffisance ; elle donne cinq récits, dont le dernier comporte douze variantes. Ce sont Lilla Rosa et Long Leda, la jeune Svanhvita et la jeune Räfrumpa, l’Anneau d’or et la Grenouille, la Belle Bergère et la Guirlande.

La fille maltraitée y devient une belle-fille, ce qui semble plus naturel ; la fée y est remplacée tantôt