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L’AMOUR NE MEURT PAS

La dévotion de ma Rose m’avait subjugué et j’étais devenu presque dévot. J’avais fait, en l’honneur de saint Joseph, une neuvaine qui se terminait pendant mon séjour à St-Césaire. L’inspiration d’établir ma résidence en ce village me venait-elle à la suite de ma neuvaine, ou était-ce une simple coïncidence ? La neuvaine de ma Rose prenait fin le jour où je me décidais de retourner à St-Césaire, seconde coïncidence qui eut une influence considérable sur ma détermination. Qu’on croie ce que l’on voudra de nous, peu nous importe ; ma Rose et moi, nous y trouvions plus que des coïncidences ou un jeu du hasard.