à eux seuls qu’il fallait s’en prendre. Que diriez-vous si nous voulions rendre M. Lafontaine responsable des révélations de votre Dr. ? Il y a dix contre un à parier qu’il pouvait les empêcher, puisqu’il est autant son Mentor politique, de l’aveu même du Dr. que M. Papineau l’était en 1837 de l’aveu même encore du Dr. Cela n’empêche pas que personne parmi nous, ne songe à les lui reprocher.
Ce n’est qu’à St.-Ours que le Dr. a fait allusion à M. Papineau, sans toutefois le nommer :
Dans le discours du Dr. Nelson aux habitants de St.-Aimé, St.-Judes et St.-Barnabé tel que publié dans la Minerve, il y a un grand nombre d’allusions à M. Papineau, et il est nommé dans l’avant dernier paragraphe. Il devient dès lors évident que vous avez replâtré son discours. S’il n’a fait que des allusions sans oser le nommer, il faisait donc l’hypocrite : il prévoyait donc ou craignait ce qui lui est arrivé à St.-Ours, plus bruyamment qu’ailleurs : un hourra pour Papineau en remerciement de ses allusions. Admettez donc que vous êtes merveilleusement maladroit et inattentif.
M. Papineau ne publie pas son ordre écrit.
J’ai dit que M. Papineau ne pouvait pas faire connaître tous les faits qu’il aurait pu apporter pour sa justification, parce qu’il est trop homme d’honneur pour violer même la simple délicatesse à l’égard de quelques amis, soit en donnant leurs noms, soit en publiant quelques uns de ces faits. Il aime mieux souffrir la calomnie plutôt que de faire la plus légère indiscré-