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mais non ; il dit à tout le monde avant la bataille et après, qu’il a fait partir M. Papineau ; il le dit même à ceux qu’il ne devait pas tromper, comme M. Bonaventure Viger, qui par la position proéminente qu’il s’était faite à cette époque, avait le droit de savoir exactement la vérité ; il soutient la même chose partout, dans son voyage des Bermudes comme après son retour aux États-Unis ; proclame en pleine assemblée, à Corbeau, l’innocence de M. Papineau, quand le Dr. Côte l’attaquait ; (et je suppose qu’alors comme aujourd’hui il prétendait parler en homme d’honneur, néanmoins s’il ne ment pas ici, il mentait là ;) se brouille avec son propre frère, principalement pour défendre M. Papineau, fournit aux rédacteurs de la Revue démocratique mille détails sur M. Papineau et ne fait de lui que les plus grands éloges, enfin vit avec M. Papineau, pendant quatre mois après son retour des Bermudes, dans la plus parfaite intimité, et ne fait pas l’ombre d’un reproche, d’une plainte, d’une remarque sur son départ de St.-Denis ; et puis tout-à-coup, sans que M. Papineau l’ait jamais attaqué, onze ans après les événements, il fait le rêve que M. Papineau s’est sauvé, vient proclamer à tout le pays que ce qu’il a déclaré être faux est vrai, que ce qu’il a affirmé être vrai est faux, et ne rougit pas de proférer les même calomnies, de soutenir les mêmes mensonges que ceux qu’il a reprochés au Dr. Côte et qui ont valu à ce dernier de sa part, le reproche d’être un homme méprisable. Si c’est là ce qu’il appelle de l’hon-