goutte tout le sang de votre cœur. Qu’importe, si vous devenez l’âme de son âme et la vie de sa vie ? Qu’importe, si sa confiance vient à vous si magnifique, si inébranlable, qu’il la trouverait encore au fond de son cœur, même s’il arrivait à ne plus mériter la vôtre ?
Vous défierez le malheur, il n’y en aura pas d’irréparable, si vous ne faites avec lui qu’un seul cœur, si vous partagez ses sentiments et ses pensées, si vous êtes la confidente de ses désirs et de ses peines, mais pour cela gagnez sa confiance et commencez tout de suite à la mériter par votre dévouement, votre loyauté parfaite, votre courage, le don absolu de vous-même qui ne recule pas devant le devoir et le sacrifice.
Gagnez sa confiance, car il a besoin d’une affection vivifiante, d’une main amie pour le soutenir, d’un abri où se recueille sa pensée, d’un nid chaud où pouvoir réfugier son cœur. C’est en vous, sa femme, qu’il doit trouver cela ; si vous lui faites défaut, il cherchera ailleurs… pensez-y !
XIX
Professeurs de joie
Vous connaissez, mes amies, le soulagement éprouvé à se retrouver seule au bout d’une journée très remplie et un peu bousculée ; seule dans le recueillement de la petite pièce