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convoque une assemblée publique. Le Clergé des différentes dénominations y assistait, donnant sa sanction au but de l’assemblée. Tous les papiers furent brûlés.

À une autre assemblée tenue à Clinton, dans une église, le 5 sept. 1835, il était résolu :

« Que c’était décidément l’opinion de l’assemblée que tout individu qui ferait circuler aucun écrit abolitionniste, était fortement digne, aux yeux de Dieu et des hommes, de la mort immédiate ! »[1]

« Le cri du Sud entier, » disait le Chronicle d’Augusta, Géorgie, « doit être la mort, la mort sur place, de tout abolitionniste, n’importe où on le trouve. »[2]

Le True American de la Nouvelle-Orléans écrivait :

« Nous pouvons assurer une fois pour toutes les Bostoniens qui ont adopté l’infâme projet d’abolir l’esclavage au Sud que dorénavant c’est le fouet qui attend leurs émissaires ! Qu’ils nous les envoient et nous

  1. Greeley. American conflict. page 128.
  2. Idem.