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Voyez maintenant ce que dit le Grand-gulf Advertiser du 27 juin 1837.

« L’atmosphère de notre état est délétère et sanguinaire. Il n’est presque pas un de nos échanges qui ne nous apporte le récit de quelque meurtre révoltant. »[1]

L’Abeille de la Nouvelle-Orléans du 23 mai 1838 disait :

« Les crimes qui se commettent chaque jour nous font nous demander si le déluge affreux de sang humain qui inonde nos rues et nos places publiques est dû à l’inefficacité de la loi ou à la manière dont elle est administrée. »[2]

Le Picayune de la Nouvelle-Orléans disait en Nov. 1858.

« Où allons-nous ? Il semble qu’au lieu d’avancer en civilisation, nous reculons vers la barbarie. Les meurtres, les violences sur la personne, l’emploi du poignard ou du pistolet sont d’occurrence journalière. Pour la moindre altercation on se massacre de sang-froid. Cet état de choses est réellement inquiétant. Il est très remar-

  1. Idem.
  2. Idem.