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Cours d’Archéologie

Quoi qu’il en soit de la justesse de ces hypothèses ingénieuses, nous trouvons dès l’origine bien des variétés de constructions.

D’une part, des monuments informes, qui subsistent encore dans les menhirs, les dolmens, et d’autre part, des constructions très perfectionnées et d’un style très avancé.

Les Dolmens, ou monuments d’une seule pièce, qui ne se composent que de rochers non taillés, non polis et employés tels qu’on les a extraits du sein de la terre, se trouvent en nombre de pays : en Italie, en Grèce, en Asie, jusque dans les Indes, et au Mexique.

Mais en même temps, d’autres peuples élevaient des constructions qui annonçaient un art consommé.

En Assyrie, en Phénicie, dans l’Égypte, nous voyons des constructions merveilleuses, contemporaines des essais informes de ce que l’on appelle la construction Celtique.

Quelle que soit l’origine de ces travaux, nous croyons qu’il y a une relation entre les grandes œuvres et les grandes pensées.

Pendant qu’on admire les premiers essais de l’Art antique, on peut aussi admirer la profondeur des conceptions des Sages de l’Inde, de la Perse, de l’Égypte et de l’extrême Asie. Là, nous trouvons des livres qui renferment une doctrine toute spiritualiste. Les Philosophes de l’Inde proclament l’unité de Dieu, la pureté et la moralité de ses commandements. Il en est de même des Sages de la Perse