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Cours d’Archéologie

Bible n’était qu’une collection de mythes et de fables. Rien ne pouvait surpasser la prétention et la confiance des nouveaux sophistes ; ils ont pu croire un moment qu’ils allaient faire prédominer leurs erreurs, leurs impostures, leurs illusions ; mais depuis ce temps, l’Orient a été exploré, et tous ces efforts ont croulé.

L’ancien monde oriental a été rendu à la vie par la pioche des archéologues et l’habileté des nouveaux déchiffreurs, et loin d’y trouver la confirmation des assertions des prétendus philosophes, on n’y a trouvé, au contraire, que les confirmations les plus formelles, les plus expresses de la vérité et de l’authenticité des récits de la sainte Écriture.

Ainsi, on a vérifié, sur ce point, la célèbre parole de Bacon :

Peu de science éloigne de Dieu,
Mais beaucoup de science y ramène.

En même temps que Champollion découvrait le sens des hiéroglyphes de l’Égypte, où l’on devait trouver nombre d’allusions aux faits et gestes des patriarches et des souverains de la Judée, dans le même temps des explorateurs découvraient le sens des inscriptions cunéiformes qui couvrent les palais et les temples de l’Assyrie, de la Perse et de la Chaldée. Et dans ces inscriptions, l’on voyait comme une histoire parallèle de tous les faits de l’Écriture.

On ne découvrait pas seulement les inscriptions mu-