croissement de la puissance ottomane, consacra plusieurs années au gouvernement intérieur de ses États. On composa par ses ordres le réglement particulier de l’Égypte, qui sert encore à l’administration territoriale de ce pays. On a quelquefois attribué cet établissement à Sélim, qui n’y eut, pour ainsi dire, aucune part. Ce dernier avait donné peu de temps à la guerre d’Égypte. De retour à Constantinople, il ne s’y occupa que de ses préparatifs contre la Perse et le midi de l’Europe. Il méditait la destruction de Bagdad, et ne s’arrêta point à régler les prétendues constitutions et le myry de l’Égypte. On a publié un acte qui contient ses capitulations avec les Mamlouks : mais cette pièce est dépourvue d’authenticité. Ce qu’il y a de remarquable dans sa conduite politique, est sa négociation avec la Mecque, et le soin qu’il prit d’amener à Constantinople le successeur des Abassides.
Sélim, qui reçut le nom mérité de féroce,