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AVERTISSEMENT.

Dans les dessins des monumens, on s’est servi d’échelles communes, afin que l’on pût facilement comparer toutes les dimensions. On a choisi, pour les deux premières parties de l’ouvrage, les échelles suivantes, qui sont constantes pour tous les édifices.

L’échelle des plans est de deux millimètres et demi pour mètre ou d’un quatre-centième ; celle des coupes et élévations, d’un centimètre pour mètre : à l’égard des détails d’architecture et de sculpture, on a adopté des échelles plus grandes, appropriées à l’espèce et à l’étendue des objets représentés.

Dans les plans généraux ou topographiques, il était nécessaire d’employer des échelles différentes ; elles sont toutes assujetties au système métrique français.

Quant aux gravures des papyrus et des médailles, on y a conservé la grandeur même des originaux. Il en est en général de même des objets d’histoire naturelle.

Lorsqu’une échelle placée au bas de la planche, et seule dans cette même planche, ne porte la désignation d’aucune figure, elle appartient à la planche entière. Lorsqu’une échelle est au-dessous d’une figure, elle n’appartient qu’à cette figure. Quand on trouvera quelque différence, entre les cotes et les mesures prises sur l’échelle, il faudra s’en tenir aux premières ; on sait d’ailleurs que le retrait du papier à l’impression diminue les dimensions d’environ un centième.