ˈi:αdəχ (éadach) « tissu », gén. ˈi:αdəgʹ (éadaigh) ; bʹiˈhu:nəχ (bitheamhnach) « vaurien », gén. bʹiˈhu:nəgʹ ; ˈfɑhəχ (fathach) « géant », gén. ˈfɑhəgʹ (fathaigh).
§ 24. Type I, B. Flexion avec déplacement d’accent.
Les disyllabes dont la voyelle radicale, brève, est suivie d’une consonne simple autre que h, ou de r + occlusive sourde ou sifflante prennent l’accent sur la terminaison lorsqu’elle est vélaire (cas sujet, datif) d’où l’alternance : əˈrɑχ (earrach) « printemps », gén. ˈɑrəgʹ (earraigh) ; toˈsɑχ (tosach) « début », gén. ˈtosəgʹ (tosaigh) ; porˈtɑχ (portach) « tourbière », gén. ˈportəgʹ (portaigh).
§ 25. Type I, C. Des cas directs en ‑ə (‑adh) s’opposent à des génitifs en əgʹ (‑igh), en vertu de l’alternance signalée § 2 : gʹi:rʹə (geimhreadh) « hiver », gʹi:rʹəgʹ (geimhridh) ; sɑurə (samhradh) « été », gén. sɑurəgʹ (samhraidh) ; bʹie (biadh) « nourriture », gén. bʹi:gʹ (bídh), avec une alternance vocalique exceptionnelle.
À ces singuliers correspondent habituellement des pluriels de type I (voir § 42) ; quelques mots forment des pluriels de type III (§ 44) ; d’autres, et particulièrement des noms en ‑əχ, ‑aχ, ‑αχ, des pluriels de type IV (§ 45) ; enfin à d’autres répondent divers types de pluriels « faibles » (voir § 48).
§ 26. Type II.
Cas direct = datif = vocatif en consonne palatale/génitif en consonne vélaire.
Noms de parenté, masculins et féminins : ɑhərʹ (athair) « père », gén. ɑhər (athar) ; ma:hərʹ (máthair) « mère », gén. mɑ:hər (máthar) ; dʹrʹəhɑ:rʹ (dearbhráthair) « frère », gén. dʹrʹəhɑ:r (dearbhráthar).
Ces noms forment le pluriel en ‑əχə (‑acha) ; voir § 48.
§ 27. Type III, A.
Cas direct = datif = vocatif en consonne vélaire/génitif à désinence ‑ə (‑a) précédé de consonne vélaire.
Masculins et quelques féminins.