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jourd’hui. Ce sont cependant ces impressions passagères et fugitives que nous avons essayé de ressaisir, et c’est ce qui nous a décidé à ajouter, à la fin de chacun de nos volumes, des notes historiques et littéraires qui, on le comprendra aisément, ne sont rédigées, le plus souvent, que d’après ce que l’on pourrait appeler le calcul des probabilités en histoire. — Ce travail avait déjà été essayé, avec plus de bonne volonté que de bonheur, par P. Tarbé pour quelques-unes des pièces qu’il avait publiées. Nous avons reproduit presque toujours ses notes, qui témoignent de grandes recherches, en les faisant suivre de son nom et en les soumettant à une révision sévère, grâce au secours de celui de nos collègues qui est peut-être, en ce moment, le plus versé dans l’histoire du xive siècle, l’auteur de La jeunesse de du Guesclin et de la nouvelle édition de Froissart, M. Siméon Luce en un mot qui a bien voulu mettre sa science au service de notre ignorance, avec une bonne grâce dont nous sommes heureux de le remercier publiquement ici, ainsi que M. Léon Pajot, ancien élève de l’École des chartes, et M. le comte de Circourt qui connaît si bien l’histoire de tout le moyen âge. M. Gaston Paris, le savant président de notre Société, et son cher et illustre père, notre éminent commissaire responsable, ont bien voulu tous deux nous aider dans notre travail de reconstitution du texte parfois assez difficile de Deschamps, et souvent ils nous ont fourni des indications précieuses pour la rédaction de nos notes. Qu’ils en reçoivent ici les remercîments de nos lecteurs et les nôtres. À vrai dire, nous n’eussions ja-