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348 OEUVRIiS D’É.MILE DESCHAMPS. le mot à mot anglais. Il en est de même de cet autre vers du premier acte. Quand sera la batailh et gaonée et perdue, E des vers de Roméo : Car c’est le rossignol, et non pas l’alouette, Dont la voix a frappé mon oreille inquiète. C’est ma pauvreté Qui l’accepte^ Seigneur, et non ma volonté Car rien Ne saurait être mal si Juliette est bien. Et quelques autres vers encore qui préexistaient, avec d’imper- ceptibles différences dans les premières traductions eu prose. Ce sont des plagiats innocents à force d’être inévitables. III Page 100. Ah! j’en jure par toi, L’Ecosse renaîtra libre enfin sous son roi! Pendant le combat de Macbeth et de MacdulT, Malcolm s’est emparé de la ville et du château de Duusinaue. Il en descend vainqueur pour recevoir le dernier soupir de son fidèle général, qu’il fait saluer par tous les drapeaux; et la toile tombe. J’ai retranché une assez longue tirade de Malcolm, que l’on n’écou- terait pas une fois l’action finie. J’ai au^si simplifié les change- ments de décors dans ce dernier acte, rempli de marches et de contre-marches, me rapprochant toujours de l’unité quand elle ne vient pas, à la physionomie et à la libre allure de l’œuvre. IV Page 100. . . . . Malcom lu rèijnes, mais regarde! Je te ligue l’enfer et les trois sœurs. Adieu! Ce sont les dernières paroles que je mets dans la bouche de Macbeth expirant, afin de compléter le sens des prédictions,