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ROMÉO ET JULIETTE. 197 Y reste-t-il un peu du poison salutaire... Elle l’embrasse. Assez, pour que ma soif de mort s’y désaltère! Des voix au dehors. Ali! nli ! ah! Des voix! que faire?,.. Apercevant le poignard de Roméo. Heureux poignard ! Au fourreau qu’elle jette. Toi, va pourrir Là-bas; et laisse-moi ton arme pour mourir! Elle se frappe de plusieurs coups et meurt sur le corps de lioméo. SCÈNE IV ET DERNIERE. Fanfares et timbales dans la coulisse. Entrent LE PRINCE, PARI.S, BENVOLIO, MONTAGU, CAPULET, Leurs Épouses et Leurs Parents, La Nourrice, Gardes portant des torches, Citoyens de Vé- rone. — BALTAZAR les conduit, un flambeau à la main. ( Rampe levée. ) BALTAZAR. Eà, messeigneurs! LE PRI^iCE, apercevant les deux corps. Grand Dieu! PARIS. Spectacle qui me navre! MONTAGU. Mon cher fils! CAPULET, penché sur le corps de Juliette. Le poignard outrageant un cadavre! BENVOLIO. Barbares Capulets! TOUS LES MONTAGUS. Anathème sur eux!