Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, XII.djvu/619

Cette page n’a pas encore été corrigée

Appendice. ^7^

celui-ci avait reçu ; et Descartes consentit bien volontiers qu'il lui fût montré : lettres du 2 février et de mars ib38, t. I, p. 5o8, I. I i-i3, et t. II, p. 3i, 1. 1-9. (Lire peut-être ici, 1. 5-7 : « C'eft en » luy un témoignage qu'il fait plus d'eftat que moy de ce que i'ay » écrit, que d'auoir enuie de le voir. ») Et plus tard, Pollot servit d'intermédiaire entre Descartes et la princesse Elisabeth pour le problème des trois cercles. Il s'intéressait d'ailleurs aussi bien aux questions de physique : il fut un des premiers à avoir une copie de la réponse du philosophe aux objections de Fromondus (t. 1, p. 5o8, 1. 2-5), et plus tard il aura en sa possession une copie du traité de l'Homme (t. XI, p. vu et p. xii).

��VII.

Francine Descartes. Pages ■2.3\-i'ii et 287-288.

Sur P'rancine Descartes, nous n'avons, en tout, que quatre docu- ments :

1° Acte de naissance, ou plutôt acte de baptême, qui en tenait lieu. Il se trouve aux Archives de Deventer, dans un registre inti- tulé : Anteijckeningh der gedoepten kinderen in der Ghemeente tôt Deventer met haren olderen en getuighen, angevanghen den i Junj- a° 1616. Ce registre va de 1616 à 1637. L'acte en question figure' à la date du 28 juillet i635 (ancien style : ce qui correspond au 7 août i635) :

Vader Moeder Kint

Rejner Jochems Hijlena Jans Franfintge.

Reyner, traduction hollandaise de René : et Jochems, génitif de Jochem, tiaduction de Joachim. De même : Hijlena Jans, Hélène fille de Jean. Le pasteur Moitzer, qui a bien voulu en 1894 se charger pour nous de ces recherches, a cru d'abord, sur la foi de ce registre, , au mariage de Descartes. En eftet, les noms des enfants y sont tou- jours accompagnés des noms de leurs parents. Le registre parcouru depuis le commencement (i" juin 1616) jusqu'à la date du 28 juillet i635, ne donne aucun nom d'enfant, sans les noms du père et de la mère : une seule fois, la mère n'est pas nommée (sans doute elle était morte en couches). Conclusion : les enfants illégitimes

�� �