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CHAPITRE III

VOYAGE A PARIS

(1648)

RETOUR EN HOLLANDE

��Le troisième voyage de Descartes en France lui fut, dit-il, « commandé comme de la part du roi^ ». Une pension lui avait été, en effet, accordée ; en outre il espérait un emploi qui lui aurait laissé tout loisir pour ses études, mais cet espoir fut déjoué par les événements.

Le brevet de pension se trouvait sans doute dans les papiers laissés par le philosophe. Baillet nous en donne, en effet, la date, 6 septembre 1647, en citant l'inventaire de ces papiers. Descartes en était à sa septième publication depuis lôSy, et précisément cette année 1647, la traduction française des Médi- tations avait paru à la fin de février, et à la fin de juillet celle des Principes. L'attention était donc attirée sur notre philosophe, et on comprend que ses amis aient jugé le moment favorable pour lui faire obtenir quelque faveur du roi. Baillet cite même plusieurs lignes du document officiel, les seules qui aient été conservées : une pension de 3, 000 livres était octroyée à Des- cartes « en considération de ses grands mérites, et de l'utilité » que sa Philosophie et les recherches de ses longues études » procuraient au genre humain : comme aussi pour l'aider à

a. Tome V, p. 328, 1. 9.

b. Ibid., p. 68.

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