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qu'il s'adressa à leur iMOviiuial de Paris, (]ui ?e liouvail être son ancien, préfet des études au collèjnc de I ,a Flèche, le l\ Dinel. Or la dernière paj^e de sa Lclhc à Diiicl, publiée avec la secomie édition des McJiUitioiis en mai i<i-|-î, n'est rien moins (|ue l'annonce des Principes'. 11 demande à ses anciens maîties leur assentiment, et subordonne même à cela sa publi- cation : s'ils ne veulent pas, tout est dit, il ne pui)licra rien, line fois de plus, la tactique était liabile. Comment se prononcer davance, en elVet, contre un livre (|ui nest pas encore pid)lié, et (pie par conséquent on ne connaît pas? lu pourtant on le connaît bien un peu, si Ton en ju<;c par les J:ssais <]ue le |iliiIo- sophe a donnés en ir)37, et par les Mcdilalimis de \(\\\ . \'X le jut,fcnient ne saurait être que favorable, Descartes s'élant i;ardé de rien mettre dans ces deux livres qui s'écartât de l'ortliodo.xie. Sollicité ainsi, tle donner son avis, le 1*. Dinet ne jîouvait opposer un relus à son ancien élève; et celui-ci était en droit d'escompter son approbation. I,e .lésuite, dont nous n'avons pas la réponse, demanda seulement un sommaire de louviaf^e annoncé : nous savons (jue Descai tes lui envoya les titres des chapitres, en lO.p^'". Il avait reçu, en même temps, une bonne lettre d'un autre .lésuite, celui qu'il appelait « son » second père », lÀienne Charlct, alors assistant du j^énéral à Rome. Ces hautes protections devaient le rassurer pour son livre, surtout s'il eut en outre connaissance du maj:i^ni(iquc ouvrai^c qui parut cette même année i()4'^, V Ilydrof^raphie du P. Georges Fournicr, un .lésuite encore, et qu'il avait proba- blement connu à La l' lèche'. Non seulement le nom de « M. Des Cartes, gentilhomme breton », s'y trouve cité avec honneur; mais des pages entières et presque des chapitres de la Dioptrique et des Météores y sont reproduits à la lettre, sans indication de provenance, il est vrai. Mais notre philo-

a. Tome VII, p. 599-603.

b. Tome III, p. 6oy, I. 4-14, cl p. (i3<>, I. 1-7 : Icurcs du 4 janv. ci du a3 mar.s i(i43.

c. Voir ci-avunt, p. 1H6, non.' b ; p. 20'), iioïc b\ p. 2o3. iiou: a, etc-

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