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à 1628, « il s'est exercé en la méthode qu'il s'était prescrite, et il » employait de temps en temps quelques heures à la pratiquer dans » des difficultés de mathématique », dont la solution lui importait moins apparemment, que les bonnes habitudes d'esprit qu'il acqué- rait en de tels exercices.

3. Enfin, à deux reprises, p. 431, 1. 9-i5, et p. 453, 1. 7-i3, nous avons eu l'occasion de signaler certains passages des Regulce, qui rappellent tout à fait des textes semblables, consignés par Beeckman dans son Journal à cette même date de 1 628- 1 629. N'est-ce là qu'une simple coïncidence ? Ou ne serait-ce point plutôt une confirmation, que les discours, tenus alors par le philosophe à son ami de Hol- lande, exprimaient quelques-unes des pensées qu'il venait, presque au même moment, de mettre par écrit dans ses Regulce ? Ajoutons un troisième passage, p. 393, 1. 23, à p. 395, 1. 16, sur la question de la ligne appelée « anaclastique », facile à résoudre, dit Descartes, avec sa méthode ; tout semble bien indiquer ici qu'il l'a déjà résolue, en effet, mais qu'il n'a pas encore publié sa solution. Ce passage serait donc antérieur à la publication de la Dioptrique, en 1637, ouvrage dont il est question, dès i63o, dans la Correspondance ; nous sommes ainsi toujours ramenés à cette période de 1625-1C28, où Descartes s'est beaucoup occupé d'optique avec Mydorge à Paris.

Ces différentes raisons nous autorisent, ce semble, à conjecturer, pour les Regulce, la date de 1628 environ.

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