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. . .M. des Cartes m’a aiissy escrit l’heureux succez de son voyage, et dict tout en vn seul mot, quand il s’excuse de m’entrctenir des rareté^ qu^ il a remarquées en ce pay:{ la,

Parce que ie fçay délia, par le tefmoignage de tous ceux qui y ont eflé auant luy, qu’il n’y a rien de plus merueilleux que la Reyne, de laquelle il faid vn fi grand iugement, qu’il luy femble que toutes les louanges qu’il luy a veu donner par d’autres, font fort au deiToubz de ce qu’elle mérite; qu’il ne fe veut pas eftendre fur ce fuieél, encores que fon imagination en foit fi fort remplie, qu’il a peine de retenir fa plume.

Voyla ce que contient son Paranymphe. »

La date de cette lettre de Descartes est donnée, à peu près, dans une réponse écrite de La Hâve, le 5 novembre 1649, P’^ Brasset à M. Piques, secrétaire, qui gérait les ati’aires de France à Stockholm, pendant le congé de Chanut ;

« Monsieur, La reprise de correspondance ou vous estes entré par » vostre dernière du 17 de l’autre moys, ne sera pas de longue durée, 1) puisque voyla M. Chanut sur le chemin de vous en aller souslager... » le fayz vn mot de responce a la lettre que vous auez priz la peine de » m’enuoyer de Monsieur des Cartes. Ie craindrois que le puissant charme de vostre Cour et Reyne, les douceurs de son hospitalité luy feissent oublier le seiour d’Egmond, s’il n’estoit de l'humeur dont ie le » connoy... » [Ib.,f. ~68.)


DLXXIV.

MoRus A Descartes.

Cambridge, 21 octobre 1649.

Texte de Clerselier, tome I, lettre 71, p. 311-323.

« Clarissimo vire, summoque Philosophe, Renato Descartes. » Henricus Morus. » En-tête de Clerselier, Morus écrivit cette quatrième lettre, sans avoir reçu la réponse à sa troisième du 23 Juillet,