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Tf'jd Correspondance. i, 296-297.

» chose que les plus pures parties du sang qu'on nomme Esprits. Il ex- » plique les attraits magnétiques et électriques par cet intelligible [inin- » telligible ?) terme de sympathie ; les mouvemens des Corps par des » principes ab intrinseco et les mouuemens de l'ange et l'ame raisonnable » par l'exercice de certaines extensions virtuelles ou plutost imaginaires. » Enfin il a encore quantité d'autres bagatelles, qu'on pourroit appeller » verce Philosophiœ dehonestamenta, tant il est vray ce que je dis souuent » que soli Cartesio datum ex omni parte sapere, les autres n'estant Philo- » sophes que par partie et ausquels on pourroit appliquer cette parole » que S' Paul attribue a tous les voyageurs, ex parte cognoscunt, ex parte » prophetant. » [Ib., p. 688-68g.)

��DLXIV.

MoRus A Descartes.

[Cambridge, 23 juillet 1649.]

Texte de Clerselier, tome I, lettre 70, p. 29G-302.

La date est donnée par la réponse de Descartes, lettre DLXVI ci-après. Morus répond ici à la lettre DLIV du i5 avril, p. 340. Voir le prolégomène, p. 235, et /'éclaircissement, p. 246.

lîliijîrijjimo Viro, Principique Philofopho,

Renato De/cartes,

Henricus Morus.

Vix- me abjîinebam [Vir clarijfime) quin ab acceptis tuis litteris continua ad te l'efcriberem , quamuis pro- 5 feélo id à me faclum fuerit inciuiliùs, quippe quod fatis ex ijfdem intelligerem te per feptimanas benc multas ! ne- gotijs fore dijîriclijfimum . Quin & mihi ipji tune tem- poris à patris obitu acciderunt tnulta, quœ me alio auoca- runî, impediueruntque adeo, vt quod voluijfetji maxime, lo prœjîare haud commode potuijfem. lam verà ad te tua- que reuerfus fatifque naélus otij refcribo, gratiafque ago

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