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1,6.^-64. CDLXXVIII..— lo Mai 1647. i ^'

.1 copias illorum attiictas instaurare nonnihil nitebaris, ita dexteie, iia » solide ac nervose protrivit. ut omnes et magni senis proimitudinem » admirarentur, et vestram miserarentur ariditatem. Neque ullae in hac « disputatione (quod videris persuasum vellej turbae sunt exortœ, sed » omnia summa cum tranquillitate et attentione peracta fuermit. » [Sta- tera Philosophiœ Cartesianœ, etc., Auctore Jacobo Revio, Lugduni Bata- Yorum, p. 234-237.)

CDLXXVIII.

{{c|Descartes a Elisabeth.

[Egmond, 10 mai 1647.]
Texte de Clerselier, tome I, lettre 19, p. 63-66.

« A Madame Elizabeth, Princesse Palatine, etc. », sans date. Mais la date est donnée par la réponse d'Elisabeth, lettre CDLXXXVII ci-après. Descartes répond ici à la lettre CDLXXIII ci-avant, du 11 avril, t. IV, p. 628.

Encore que ie pourray trouuer des occaſions qui me conuieront à demeurer en France, lors que i'y ſeray, il n'y en | aura toutesfois aucune qui ait la force de m'empeſcher que ie ne reuienne auant l'hyuer, pouruû 5 que la vie & la ſanté me demeurent, puis que la lettre que i'ay eu l'honneur de receuoir de voſtre Alteſſe me fait eſperer que vous retournerez à la Haye vers la fin de l’eſté[1]. Mais ie puis dire que c'eſt la principale raiſon qui me fait preferer la demeure de ce païs à celle 10 des autres ; car, pour le repos que i'y eſtois cy-deuant venu chercher, ie preuoy que d'oreſnauant ie ne l'y pourray auoir ſi entier que ie deſirerois, à cauſe que,

  1. Voir t. IV, p. 629, l. 8.