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2^4 Correspondance.

Icéîure, nous ne ferons pas ajfe^ foi'ls ou ajjfey^ adroils pour délier les nœuds qui larréleront, nous aurons re- cours a vous. Sa Majejlé s'cjl forl cnquife de vôtre for- tune, & du foin qiion prenoit de vous en France ; & je ne fçay fi, lors qu'elle aura pris goût à vôtre Philofophie, 5 elle ne vous tentera point de paffcr en Suéde^. le feray, s il plaît à Dieu, pour lors en France, oii je vous pourray dire^" plufîcurs chofes qui feront confidcrablcs , fi vous jnette:^ l'affaire en délibération. Cependant je puis vous affurcr que cette Princeffe, qui neflime rien au monde lo que la vérité & la vertu, fait un grand jugement de vous pour l'amour de l'une & de l'autre. Vous voye^ que je ne fuis point en une Cour oii la malice & le dcguifement f oient en crédit, &c.

Cette lettre est incomplète. Dans la partie qui manque, Clianut annon- çait sans doute à Descartes la lettre précédente de la Reine elle-niémc. On peut le penser d'après la phrase de Baillct (vo\r prolcgonicnc, p. 25 t), qui avait le texte entier sous les yeux.

Descartes répondit à Chaniit seulement le 26 février 1649, -'••'"< DXL, p. 289 ci-après.

DXXXIV.

Dkscarte.s a ***.

[l'-gmond], 18 décembre 1648. Texte de Clcrselier, tome ill, lettre 83, p. 472-474.

« A Monsieur *". Le 18 Décembre 1648 », dit Clerselicr sans

a. La première invitation de venir à Stocklioim parait avoir été i'aite à Descartes, de la part de la Reine, le 27 lévrier 16.1'), lettre DXLII ci-après de Chanut.

b. En marge : « M. Chanut ne croyoit pas que M. Descartes fût encore » de retour. » Voir proie gomcne-, p. 25 1.

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