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DXXXI. — II Décembre 1648. 2^^

que je ne luv ay donné aucune charge d'agir pour moy dans mes affaires, .^ que, s'il s'ingère de faire quelque chofe en mon nom, ou comme fe faifant fort de moy, il en fera defavoùé. Lorfqu'il fe plaint que cela fe fait

5 à fon préjudice, il témoigne avoir encore envie de fe faire mon procureur malgré moy, comme il a fait aux partages de la fucceffion de mon père, pour me ravir mon bien fous ce prétexte, & fur Talfurance qu'il a que j'aime mieux perdre que de plaider. Ainfi fa plainte

10 eft femblable à celle d'un loup qui fe plaindroit que la brebis luy fait tort de s'enfuir, lors qu'elle a peur qu'il ne la mange. Mais la chofe ne mérite pas que vous en parliez à M. l'Abbé Ferrand', à moins qu'il ne vous aille voir exprés pour vous en demander des nouvelles.

i5 ^Baillet, II, 349.)

Baillet t'ait encore une citation de la même lettre du 7 déc. 164S. en la mêlant à une autre lettre à Picot, du 21 ^ou 261 lévrier 1Ô49, t. II, p. 368. Voir lettre DXXXVIII ci-apres.

��DXXXI.

MoRUs A Descartes.

Cambridge, 11 décembre 1648. Texte de Clerselier, tome I, lettre 6è, p. 258-2GtJ.

// y eut quatre lettres de Henry More à Descartes : 11 décembre 1648, et S mars, 23 juillet, 21 octobre 164g. Clerselier, ne trou- vant pas toutes les réponses dans les papiers du philosophe, les re- demanda au correspondant anglais, le J 2 décembre 16S4, avec la

a. En marge : « Leur cousin du côté de leur ayeule. »

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