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DXIII. — 4 Avril 1648. 141

Nous verrons que Descartes écrivit encore le 7 mai à Elisabeth, et ne partit de La Haye que le 8 au matin. Il n'arriva donc à Paris que vers le milieu du mois.

��DXIII.

Descartes a Mersenne. Egmond, 4 avril 1648.

Autographe, Paris, bibliothèque de l'Juslilut.

Une demi-feuille, pliée en deux; les trois premières pages entiè- rement remplies; en travers de la quatrième, l'adresse, avec les traces de deux cachets de cire rouge, illisibles, et un reste de soie Jaune, En haut et a droite de la première page : {64), numéro du classement de dom Poirier. En bas et à gauche : 10, numéro du classement pri- mitif à rebours, correspondant à ■/4 de la collection La Mire. — Non publiée par Clerselier, mais citée par Baillet, Vie de Mons. Dcs- Cartes, t. II, p. 33o, 333 et 3j6.

Mon Reu"'^ Père,

Toutes vos expériences du vif argent* ne m'eftonnent point, L^ il n'y en a point que ie n'accorde fort facile- ment auec mes principes, au moins en tant qu'elles

5 font vrayes ; car, pour celles que vous auez des autres, elles font en partie falfifiees par les imaginations de ceux qui les font, comme entre autres celle cv. quvn pouce d'air fait baiffer le vif argent d'vn pouce, & 2 pouces le font baiffer de 2 pouces, &c. ; car cela

10 dépend du degré de chaleur plus ou moins grand, par lequel cet air efl raréfié. Et affin que vous fçachiez que ce ned point l'air enfermé dans le tuvau. nv aulfv la chaleur, qui fait hauffer l^ bailler le vif argent félon les tems, ie vous diray que i'ay eu, plus de fix

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