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iii,r,,o, DXII. — 4 Avril 1648. 159

moins fi vous lu comparez à l'autre) d'vn attribut de Dieu, pour en former vn argument qui co^iclura vn autre attribut de Dieu. ConrefTcz donc qu'en cette vie vous ne voyez pas en Dieu & par fa lumière qu'il eil

5 vn ; mais vous le concluez d'vne propofition que vous auez (aile de luy, & vous la tirez par la force de Tar- gumentation,qui cftvnc machine fouucnt défeclueufe. Vous voyez ce que vous pouuez fur moy, puifque vous me faites paffer les bornes de philofopher que ie me

10 fuis prefcrites, pour vous témoigner par là combien ie fuis.

��DXII.

DKSCAurris a i.'Ahbk Picot.

[l'igmond], I avril 164N. A. liAii.i i;i|, Vie de Monsieur Des-C^rtes, t. li, p. 3'i<)-'^^o.

" Puiir le convier (DesccTilcs) à le faire plus volonliers [le voyaççc de » France], on luv lit expédier par avance le Brevet de la pension qui luy n éloii ollcrte, et il en reçut, dés la lin du mois de Mars, les lettres en beau » parchemin et lort bien scellées, qu'un ollicier de la Cour de ses amis » luy avoit envoyées par M. de Martigny '. Elles contenoient des éloges » beaucuup au dessus de ce qu'il croyoit jamais pouvoir mériter, avec le » don d'une pension assez honnëie. Mais nous ne trouvons rien qui nous » puisse nettement expliquer la dilliculté qu'il y a de croire .que ces lettres <> patentes lussent différentes de celles qui luy avoient été scellées dés le » () de Septembre de Tannée précédente ". J'avoue qu'il est presque hors de » vray-semblance qu'on eut créé à la Cour de France, sous le ministère I) du Cardinal Ma/.arin, detix pensions à sept mois l'une prés de l'autre

a. Baillet renvoie, pour toute indication, au « Tom. ? des lett. pag. » ()36, etc. », c'est-à-dire qu'il interprète à .sa l'açon les lignes 4-8, p. i34, de la lettre précédente.

b. Voir ci-avant, p. 68.

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