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DIV. — )i Janvier 1648. 117

refpondre 8 iours pluftoft; dequoy ie fuis bien ayfe, a caufe que i'efcriray des ce foir a Monf'. de Martigny", crainte qu'il ne m'accufe encore de négligence, le ferois auffy refponfe a Monf . de Neucaftel; mais il me 5 propofe des queftions, aufquelles ie ne puis refpondre en moins dVne grande feuille de papier, & il eft tard; c'eft pourquoy ie difFereray iufques a la femaine pro- chaine*, le fuis,

Mon Reu. Père, «o Voilre très humble &

très obeilTant feruiteur,

DESCARTES.

D'Egmond, le ji lan. 1648. Adresse :

i5 Au Reuerend Père

le Reu"*. Père Mercenne Religieux Minime

a Paris.

Page 1 16, 1. 5. — Voir ci-avant, p. loo, éclaircissement. En outre, les opuscules de Pascal, de Magni, de Petit avaient été l'occasion d'autres publications. Citons, en particulier, une dissertation latine d'un docteur en médecine et professeur de philosophie au collège de Rouen : Jacob PiERUJS, Ad experientiam nuperam circa vacuum, R. P. Valeriani Magni demonstrationem.ocularem, et Mathematicorum qitontmdam nuva cogi- tata (Responsio ex peripateticat Philosophia: principiis desumpia), 1648; et une réponse en français de Pierre Guiffart, aussi docteur en médecine et agrégé au collège de Rouen : Discours du vuide sur les expériences de Monsieur Paschal et le traicté de M. Pierius (Rouen, 1647). Ajoutons que, sitôt que Pascal eut publié ses Nouvelles expériences, au commence- ment d'octobre, le P. Noël, recteur du collège de Ckrmont à Paris, lui fit quelques objections par écrit; Pascal lui répondit par une lettre du 29 oc-

a. Lettre perdue comme la précédente (p. 1 15, note a).

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