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D. — ij Décembre 1647. loi

le Traité de Pascal ne devait jamais paraître et ne fut même pas achevé.

11 n'en reste que le fragment intitulé : Préface sur le Traité du vide, qui parait être aussi de 1647. ^our le reste, nous avons trois rédactions par- tielles : 1° Expériences nouvelles, publiées en 1647, qui ne sont qu'un abrégé ; 2° Récit de la grande expérience de l'équilibre des liqueurs, pro- jetée par le sieur B. Pascal, pour l'accomplissement du Traité qu'il a promis dans son Abrégé touchant le vide, et faite parle sieur Perier, publié en 1648; 3» Traités de l'équilibre des liqueurs et de la pesanteur de la masse de l'air, publiés seulement en i663, après la mort de Pascal, bien qu'ils fussent « tout prêts à imprimer depuis plus de douze ans », lit-on dans la préface. [Opuscules philosophiques de Pascal, édition Ch. Adam, Paris, Hachette, 1887, p. i-j.)

Page 98, 1. i3. — D'après l'imprimé d'octobre 1647, Descartes s'atten- dait à « quantité d'expériences nouvelles », Pascal ne donnant que « les principales ». Il n'avait donc pas encore reçu quelques autres publications qui suivirent de près cet opuscule. En voici au moins deux :

1° Demonstratio ocularis loci sine locato, corporis successive moti in vacuo, par le P. Valkiuanijs Magni s, avec ces deux indications : Appro- batio, Varsavia-, die i(i julij 1O4-. — Hœc scribebam anno 1047, '^'e

1 2 sept.

2° Observation touchant le vide faite pour la première fois en France, contenue en une lettre écrite à M. Chanut Résident pour Sa Majesté en Sitede, par M. Pktit, Intendant des fortifications, à Paris, le kj no- vembre 164C), avec le discours qui a été imprimé en Pologne sur le même sujet en juillet 1647 (Paris, 1647, in-4). Le privilège est du 12 nov. 1647. Même pagination pour les deux pièces : lettre de Petit, p. i-25,et discours du P. Magni, p. 25-68.

L'annonce de cette publication du P. Magni, sitôt qu'elle fut connue en France, détermina Pascal et Petit à ne point tarder davantage. Pascal fut prêt le premier, son permis d'imprimer étant du 8 octobre 1647; Petit n'eut de privilège pour l'impression que le 12 novembre suivant. D'autres publications vinrent ensuite, notamment une du P. Noël, dont Descartes eut aussi connaissance. Voir ci-après, lettre à Mersenne. du 7 février 1648.

Page 99, 1. \2. — Notons que, dans ce passage. Descartes ne parle pas du Puy-de-Dome, qui fut la montagne choisie naturellement par Pascal, puisqu'il la connaissait bien, étant de Clermont en Auvergne, et qu'il avait dans cette ville son beau-frère. Florin Périer. Notons aussi que l'avis fut sans doute donné à Pascal par Descartes, au cours des deux entretiens qu'ils eurent ensemble à Paris, le 23 et le 24 sept, (ci-avant p. 72-73), bien que Jacqueline Pascal, qui rapporte ces entretiens (il est vrai qu'elle n'assista pas au second), ne di&e rien d'un avis pareil. Notons enfin que Pascal, averti par Descartes, aurait attendu près de deux mois avant d'en- voyer ses instructions pour la grande expérience du Puy-de-Dome : la lettre qu'il écrivit à son beau-frère Périer, et qui fut publiée avec le récit

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